Critère RLS-1.1 [] Pour chaque texte, la taille de la police est-elle suffisante ?
- Test RLS-1.1.1 : Pour chaque texte, la taille de la police est-elle au moins égale à 14 px ?
Accès direct :
Le référentiel pour une rédaction en langage simplifié est destiné à toute personne désirant créer ou évaluer des contenus textuels alternatifs en version facile à lire, à destination des personnes handicapées intellectuelles. Ce référentiel ne concerne que la production de contenus en facile à lire qui se présentent comme une alternative au contenu principal. Il n'évalue pas les éléments d'interfaces (menu de navigation, widgets annexes, etc.). À ce titre, il ne reprend que les directives relatives aux « Contenus » des recommandations facile à lire des documents de référence. En effet, ces documents contiennent d'autres recommandations destinées à produire des contenus web, comme un site web entier, ou sur support informatique, comme des DVD par exemple, destinés spécifiquement aux handicapés intellectuels.
Le référentiel pour une rédaction en langage simplifié s'appuie sur les publications de l'Unapei (Fédération d'associations françaises de représentation et de défense des intérêts des personnes handicapées mentales et de leurs familles), notamment, sur le guide « L'information pour tous - Règles européennes pour une information facile à lire et à comprendre (PDF, 840ko) ». La publication du « Guide de rédaction pour une information accessible » (pdf, 4Mo) de l'Université du Québec est également prise en compte.
Enfin, ce document s'inscrit dans le prolongement du Référentiel Général d’Accessibilité des Administrations (RGAA) et notamment, de son référentiel technique, sans lequel la prise en compte de l'accessibilité ne peut pas être mesurée. Les références entre ces deux référentiels sont nombreuses, le lecteur devrait donc avoir une certaine expérience du RGAA 3. Tous les critères de niveau triple A du RGAA qui concernent le handicap mental sont donc à prendre en compte.
Certains des critères du RGAA (critères de présentation notamment) acceptent des mécanismes de remplacement alors que les documents de référence exigent que les textes répondent aux caractéristiques de présentation sans manipulation de l'utilisateur. Par exemple, les contrastes de couleurs des textes doivent être conformes sans que l'utilisateur n'ait à sélectionner des options dans un mécanisme de remplacement mis à disposition sur le site. Certains critères peuvent donc sembler être repris du RGAA, mais c'est uniquement parce que les exigences sont différentes.
Cette liste reprend les formulations du RGAA 3. Elle a été élaborée en respectant les mêmes règles d'écriture et propose le même fonctionnement de validation par l'utilisation des 5 statuts du RGAA 3 :
Vous pouvez consulter, à ce sujet, le guide d’accompagnement : Comment vérifie-t-on la conformité au RGAA ?
La liste des critères du référentiel est pensée comme une extension du RGAA 3, indépendante du reste du référentiel technique et non obligatoire. Nous numéroterons les critères de cette thématique par le préfixe RLS (rédaction en langage simplifié). Ce référentiel est découpé, à l'image du RGAA 3, en thématiques.
Sauf mention contraire, les critères et les tests s'appliquent dans tous les contextes (web et documents en téléchargement). Chaque fois que nécessaire, des critères ou des tests spécifiques ont été créés lorsqu'ils ne s'appliquaient qu'à l'un ou l'autre de ces contextes.
Une grille d'évaluation est mise à votre disposition : Grille d'évaluation (.ods, 81 ko) ou (.xls, 227ko)
Pour chaque texte, utiliser une police uniforme, foncée, suffisamment grande et grasse pour favoriser la lecture et l'impression des documents. Réaliser une mise en forme des textes simple, sans colonnes ni césures.
word-wrap : break-word
ou overflow-wrap : break-word
;hyphens : auto
ou hyphens : manual
.Intégrer le logo « Facile à lire et à comprendre » à proximité des textes. Utiliser des marges extérieures suffisamment larges. Numéroter les pages des documents en téléchargement. Simplifier la mise en page des textes.
Utiliser des illustrations simples pour favoriser la compréhension des textes. Utiliser des jeux d'illustrations homogènes pour un même texte, toujours utiliser la même illustration pour illustrer la même idée. Réaliser des tableaux et graphiques simples et toujours les accompagner d'une description textuelle adjacente.
Utiliser une ponctuation simple et des listes à puces. Ne pas utiliser de notes de bas de page.
Écrire les nombres en chiffres arabes et les dates en toutes lettres. Ne pas utiliser de pourcentages, de grands nombres ou de chiffres romains. Ne pas utiliser de caractères spéciaux ou de mots de langue étrangère, sauf s'ils sont courants.
Présenter les informations dans un ordre logique ou chronologique, regrouper les informations d'un même sujet, placer les informations importantes en début de texte, expliciter et donner des exemples pour les idées et termes compliqués.
Écrire les textes au présent. Utiliser uniquement la forme active et des phrases affirmatives. S'adresser directement au lecteur. Ne pas utiliser de synonymes pour désigner plusieurs fois une même chose.
Certains critères n'ont pas pu être rendus opérationnels en raison de la nature qualitative de leur évaluation. Aucune méthode stricte de mesure ne peut être mise en place et aucune référence ou échelle d'évaluation n'existe pour les évaluer. C'est à l'auditeur d'évaluer la validité de ces critères lors de la lecture du texte et de soumettre le texte à des personnes handicapées intellectuelles pour valider la compréhension et la lisibilité, selon les critères visés.
Il existe une gestion de cas particuliers lorsque le mot est un sigle, par exemple, UNAPEI, SNCF, RGAA... Dans cette situation, le critère est non applicable.